De retour de Santiago ou je me suis faite touriste pendant l’espace de quelques images. J’ai photographié certains quartiers que je connais bien pour y avoir vécu et/ou travaillé; et si elles ne couvrent en rien l’immensité de cette métropole, qui comme la majorité des capitales Sud-Américaines, est à une échelle que nous avons du mal à appréhender; elles montrent assez bien le contraste architectural et social de ces différents quartiers.
Some pictures of a couple of contrasted neighbourhoods of Santiago
Vue depuis le Cerro San Cristobal
Vue de du quartier d’affaire surnommé Sanhattan et de ses tours de verre de plus en plus nombreuses et hautes, depuis la seconde tranche du parc bicentenario de Vitacura, nouvellement inauguré et qui longe maintenant le fleuve Mapocho sur toute la longueur de cette commune bourgeoise où il fait bon vivre. Ici, c’est un peu le « Truman show »…..
La Mairie de Vtacura, recouverte de marbre Travertin, au fond le Cerro Manquehue, 2000 m d’altitude
Un complexe sportif en béton brut et formes libres. Les contraintes en matières de style, de formes et de matériaux sont quasiment inexistante ici, comme partout au Chili: les architectes peuvent exprimer leur créativité a leur guise, ce dont ils ne se privent pas et cela leur réussit la plupart du temps fort bien. Si le pays a malheureusement beaucoup de mal à préserver le peu de patrimoine architectural historique qu’il lui reste, les constructions neuves témoignent en revanche d’une belle énergie et ne passent d’ailleurs pas inaperçues a l’étrangers ou l’on voit souvent l’une ou l’autre de ces maisons en équilibre au dessus de l’océan s’étaler sur papier glacé
Nous sommes maintenant au centre ville, a cote du Mercado Central, dans une boutique hors du temps: « Donde Golpea el monito » (« la ou tape le petit singe », du nom d’une éternelle petite marionnette en vitrine qui frappe sur une cloche).
Il s’y vend des chapeaux depuis près d’un siècle, on les adapte à la mesure et la forme de votre tour de tête grâce a un ingénieux système…français! (cocorico..). J’y vais religieusement à chaque voyage et en ressort avec un panama ou un chapeau de feutre….mais malheureusement jamais avec l’une de ces magnifiques boites qu’ils gardent en haut de leurs étagères depuis des lustres, elles font partie de ce décor tout droit sortit d’un film d’époque!
Je vous emmène un peu plus loin à l’ouest, dans le « Barrio Brasil »
Nous commençons bien sur par la meilleure enseigne de la ville….
Pour la visite guidée, c’est ici:
J’eu la chance de trouver une propriété en parfait état, avec ses parquets, boiseries et carreaux de ciment d’origine, l’écrin idéal pour le mélange de brocante/vintage/design que j’y présente.
Notre clientèle est relativement jeune et souvent intellectuelle/créative, l’achat de ce genre de produit est une marque de caractère encore réserve a une élite dans ce pays ou le modèle américain domine avec son corrolaire de malls en tout genre.
Nos voisins les Maristes
Petite visite des Barrio Brasil et Yungay
Si ces constructions pourtant seulement centenaires sont parmi les plus anciennes de la ville, elles ne sont pourtant pas toujours valorisées ou entretenues correctement. Bien que la ville ai classé ces quartiers « zone historique » il n’y a ni aide, ni encouragement à la restauration de ces magnifiques demeures, l’état préférant favoriser la construction de nouvelles autoroutes reliant le centre aux nouvelles villes/condominium, que de reclasser son centre ville. Et pour beaucoup, le progrès consiste a emménager dans un des milliers d’appartement/cage a lapin qui se construisent chaque jour……sachant que ces maisons ont en général 4 a 5 m de hauteur de plafond…
Reste les amoureux des vieilles « pierres » comme le propriétaire de la « Peluqueria Francesa », petit fils du fondateur de cette vénérable maison qui eu il y a quelques années l’idée géniale d’y installer un restaurant à la déco brocante qui est devenu le hot spot de la pub et des médias, un peu la même clientèle que Mei Line en somme. Le restaurant est maintenant devenu une icône et il faut absolument y faire une reservation, chose assez rare a Santiago. Il a maintenu le salon de coiffure à l’identique et c’est une expérience a ne pas manquer pour ces messieurs que le rasage a l’ancienne de la « Peluqueria Francesa »…
Plaza Yungay
Et pour finir, un de mes personnages preferes des puces de Santiago